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Mortelles guérisons

Dernière mise à jour : 5 déc. 2022




Pour celui/celle qui souffre d'une pathologie, d'une difficulté dans un domaine précis ou d'un trouble du comportement, les disciplines alternes apportent un réel espoir d'évolution de sa situation.

En effet ces disciplines offrent d'autres points de vue, d'autres significations que celles couramment admises, ainsi que des pratiques non agressives et apportent un véritable espoir aux personnes pour qui la médecine allopathique ne peut rien ou pas grand chose.


Que du bon à première vue !


Mais comme souvent ce n'est pas aussi simple.


La santé est un domaine délicat où l'espoir peut se transformer assez rapidement en piège mortel lorsque les connaissances de l'accompagnant sont insuffisantes et ce, peut importe sa pratique. Trop rares sont les praticiens qui connaissent les conséquences physiologiques que peut entrainer le travail sur un symptôme ou un comportement.

Et finalement les personnes accompagnées ne sont donc pas en mesure de faire le lien entre une visite chez un praticien et d'éventuelles complications.


Et c'est quand même problématique.



Les symptômes de réparation


Dans le domaine que j'enseigne la maladie évolue sur deux phases bien distinctes.


La première passe dans une majorité de cas, totalement inaperçue. C'est la phase de stress ! C'est durant cette phase que les lésions et les tumeurs grandissent silencieusement. Et à part une hyperactivité cérébrale (la personne pense sans cesse à un problème), une difficulté à dormir et une perte d'appétit, rien ne permet de voir ce qu'il se passe dans le corps.


Les modifications physiologiques de cette phase correspondent au besoin biologique non satisfait qui a déclenché ce passage en stress. Et ces modification ne sont pas les mêmes selon les tissus concernés.


Ces modifications du fonctionnement normal du tissu, durent tant que le stress est actif et ne provoquent généralement aucune douleur.


Arrive ensuite la deuxième phase. La phase de réparation.

C'est durant cette phase que le corps défait ce qu'il a fait durant la phase de stress et c'est au moyen de l'inflammation (qui est le principal mécanisme de réparation du corps), qu'il y parvient.


Par exemple, les veines peuvent se tuméfier dans un contexte inflammatoire et être le lieu d'apparition de thromboses, les artères peuvent se tuméfier et être le lieu d'apparition de dépôts de cholestérol, etc..


Chaque tissu possède des mécanismes de réparation qui lui sont propre et ces symptomes de réparation vont se développer jusqu'à ce que l'on nomme la crise épileptoïde. A partir de là ils vont commencer à régresser.


Ces symptômes de réparation ne sont pas considérés comme tel par la médecine officielle mais comme des symptômes principaux dont l'origine est souvent nébuleuse. Ainsi c'est la faute à ce que vous avez mangé, respiré, à votre hérédité et dans bien des cas la faute à pas de chance.

C'est la vision Pasteurienne de la médecine.

En somme c'est toujours la faute de l'autre, celle du microbe ou du virus, du pesticide, etc. Sincèrement c'est peut être ce manque d'explications cohérentes qui fait que de nombreuses personnes se tournent vers les disciplines alternes.


La troisième phase c'est la guérison et c'est en général la régression progressive des symptômes.


Pas une disparition mais une régression.


Et c'est là une différence de taille car la disparition brutale des symptômes signifie généralement que la phase de réparation a été interrompue.



La réparation peut nous tuer


Certains symptômes de réparation sont potentiellement mortels.


Par exemple les plus foudroyant sont l'infarctus du myocarde, la fibrillation auriculaire, l'AVC, l'embolie pulmonaire.

D'autres comme les inflammations des enveloppes de protection (péritonite, péricardite, méningite, etc), le sont tout autant.


Ce ne sont que quelques exemples et il existe de nombreux symptômes qui sont dangereux lorsqu'ils ne sont pas pris en charge de manière adéquate.


- Mais ces symptômes de quoi sont-ils la réparation ?


Et bien vous serez surpris d'apprendre qu'ils sont la réparation de phases de stress déclenchées par certains évènements courant de notre vie quotidienne. Une perte d'emploi, d'un bien, celle d'un proche, une frustration affective dans la relation, une dévalorisation de soi, une séparation, etc..

Cela concerne tous les sujets pour lesquels nous consultons couramment et pour lesquels nous n'imaginons pas qu'il y ai des risques.

Si vous avions connaissance des risques, nous y réfléchirions probablement à deux fois avant de consulter.


Et je ne vous parle même pas des risques de déséquilibre psychique car vous n'oseriez même plus me parler.


La résolution du conflit


Heureusement pour nous toutes les résolutions de conflit biologique ne déclenchent pas d'importants symptômes de réparation.


Et nous ignorons pourquoi.


On peut toutefois émettre des suppositions comme par exemple le fait que le conflit étant proche de sa résolution, l'intensité émotionnelle générée lors du contact avec l'élément déclenchant ne permettrait pas une phase de stress suffisamment longue pour que les lésions se développent.


Dit autrement, l'élément déclenchant ne nous toucherait plus suffisamment.


Et d'ailleurs, nous avons des exemples de symptômes qui ont disparu spontanément chez certaines personnes sans qu'aucun travail ne sois entrepris. On pourrait donc en conclure que le processus de résolution des conflits est quelque chose qui se fait malgré nous, tout au long de notre vie.



Une bonne pratique


Idéalement avant de commencer un travail, vous devriez demander au praticien que vous consultez si il existe des risques de réparation dangereux pour le symptôme que vous voulez travailler.


Et c'est aussi très important qu'il vous tienne au courant des éventuelles évolutions de la phase de réparation (symptômes possibles) pour que vous ne vous inquiétez pas trop lors de leur apparition.


Pourquoi ?


Parce que la peur peut arrêter le processus de réparation et donc vos chances d'une guérison complète. Et avec cet arrêt du processus, une possible chronicité des symptômes dans le futur.


En matière de santé, vous ne pouvez pas vous permettre de travailler sans connaître les éventuelles conséquences, car certaines d'entre elles sont potentiellement mortelles.


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