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Les maladies d'origine émotionnelle

Dernière mise à jour : 9 août 2023




Depuis quelques années, une nouvelle idée émerge : les maladies et les troubles du comportement peuvent avoir une origine émotionnelle.


Cette idée séduit de plus en plus de personnes souhaitant se soigner naturellement, sans avoir recours aux médicaments. On observe même un nombre grandissant de professionnels de la santé qui adhèrent à cette hypothèse, même si elle n'est pas encore officiellement reconnue.

Ces professionnels de la santé constatent simplement que notre état émotionnel peut influencer notre santé, sans pouvoir l'expliquer clairement. Toutefois, certains spécialistes, médecins ou les thérapeutes, sont capables d'expliquer précisément les raisons des symptômes que nous éprouvons à partir de cette hypothèse. Une hypothèse cohérente qui ne laisse pas de place au hasard dans l'explication de ces phénomènes.


Cette hypothèse peut sembler séduisante, mais elle est également accompagnée d'un écueil important. Elle ouvre la porte à des dérives potentielles et à des pratiques qui peuvent s'avérer dangereuses. Par conséquent, si vous envisagez de travailler avec un thérapeute qui utilise cette hypothèse, il est vital qu'il vous informe des risques potentiels.



L'hypothèse


L'hypothèse de départ est que les symptômes d'une maladie peuvent provenir d'un événement émotionnel du passé d'une telle intensité qu'il a modifié le fonctionnement normal d'une fonction biologique. Ainsi un choc émotionnel peut modifier de manière réversible l'expression des gènes. Les avancées dans le domaine de l'épigénétique suggèrent de plus en plus cette hypothèse.


Je ne suis pas chercheur, donc je ne peux pas expliquer en détail comment cela fonctionne, mais des informations sont facilement disponibles sur ce sujet. Bien que cette hypothèse ne soit pas encore reconnue aujourd'hui, les observations des différents thérapeutes spécialisés dans les maladies d'origine émotionnelle, de certains médecins et personnels de santé, ainsi que les travaux sur l'épigénétique, commencent à laisser apparaître un faisceau d'indices allant dans ce sens.


Il est souvent dit dans les disciplines alternatives de santé que les maladies sont causées par des émotions non exprimées. Cependant, je dois vous dire que c'est un peu plus complexe que cela. Je vais vous expliquer pourquoi et ce que vous pouvez attendre d'un travail sur l'origine émotionnelle des maladies.



Un stress sur une fonction biologique


Lorsque nous regardons de près le corps humain, nous pouvons constater qu'il est composé de différents tissus biologiques, chacun exécutant une fonction particulière. En effet, des milliers de fonctions biologiques sont en permanence exécutées pour permettre au corps de fonctionner correctement.

Cependant, lorsque la fonction biologique d'un tissu est altérée, cela se manifeste par l'apparition d'un symptôme. En d'autres termes, le nombre de cellules qui composent le tissu biologique est modifié, soit en augmentant (prolifération de cellules), soit en diminuant.

Les symptômes ne sont donc rien d'autre que la manifestation de cette modification de la fonction normale.


Il est donc important de comprendre que les symptômes ne sont pas des entités autonomes, mais plutôt des indicateurs d'un déséquilibre plus profond qui affecte le fonctionnement normal de notre corps.


Qu'est ce qui provoque ce changement ?


Eh bien, il s'agit tout simplement d'un stress sur cette fonction biologique, c'est-à-dire que quelque chose empêche l'accomplissement normal de cette fonction. On parle également de besoin biologique non satisfait.


Un aspect psycho-émotionnel


En effet, selon notre hypothèse à chaque fonction biologique correspond un aspect émotionnel. Ce qui signifie qu'il y a une façon réelle de faire des symptômes et une façon émotionnelle. Par exemple, il est possible de manquer réellement de faim et de mourir d'inanition, de s'empoisonner avec des pesticides et de voir l'apparition d'une tumeur sur le foie, mais il est également possible de croire que l'on manque de faim ou que l'on nous empoisonne et de déclencher le même symptôme.


De notre point de vue, la plupart du temps les maladies sont déclenchées par la croyance de vivre quelque chose et non par le fait de le vivre réellement. Cette croyance inconsciente réveille un événement émotionnel du passé et met une fonction biologique en stress.


Par exemple, croire que l'on va manquer virtuellement de faim peut réveiller une mémoire de famine vécue par un ancêtre ou une situation de l'enfance durant laquelle le manque de nourriture a été vécu comme une situation dramatique.

Dans cet exemple, le sens de la tumeur du foie est l'augmentation de la capacité à transformer et stocker le glycogène, qui est la fonction des hépatocytes. En somme, les aspects psycho-émotionnels peuvent avoir une influence significative sur notre santé physique, ce qui souligne l'importance de considérer l'ensemble de notre être dans le processus de guérison.



Un traumatisme d'origine


L'hypothèse soutenue ici est que les maladies d'origine émotionnelle sont causées par des événements traumatiques. Ces événements peuvent être vécus dans l'enfance, l'adolescence, la période périnatale ou même dans la généalogie, et peuvent être réactivés par la rencontre avec un événement précis.


Ce choc émotionnel laisse souvent une croyance sur nos capacités à résoudre une situation particulière - une situation qui est similaire à celle de l'événement traumatique initial, ou qui est inconsciemment interprétée comme telle. Il est important de comprendre que ce n'est pas toujours un choc émotionnel majeur qui déclenche un symptôme à l'âge adulte, mais parfois une simple stimulation sensorielle suffit - comme une odeur, un son, une parole, un ton de voix, etc.


En outre, la modification du fonctionnement normal de l'organe, c'est-à-dire le symptôme, est liée à ce traumatisme précis et non à ce que nous vivons au présent. Cela signifie que tant que le traumatisme n'est pas résolu, le symptôme persiste.



Un processus parfois réversible


L'hypothèse qui se présente ici est audacieuse, mais cruciale pour notre compréhension de la santé : celle de l'épigénétique.


En effet, nous devons envisager la possibilité qu'un événement traumatique, intense émotionnellement, puisse affecter la façon dont nos gènes sont lus et interprétés. Cette hypothèse ouvre la porte à une compréhension nouvelle de la manière dont les traumatismes émotionnels peuvent affecter la santé.


Cette modification épigénétique pourrait avoir des effets sur le fonctionnement normal de nos organes, se manifestant sous la forme de symptômes. Il est important de noter, cependant, que cette modification peut être réversible.

Bien sûr, il reste encore beaucoup à prouver, mais cette hypothèse mérite une attention sérieuse. En explorant cette voie, nous pourrions nous rapprocher d'une compréhension plus approfondie de la façon dont les événements émotionnels peuvent affecter notre santé et, peut-être, trouver de nouveaux moyens de traiter ces symptômes avec succès.


Retrouver le choc d'origine et l'apaiser


Le passage en guérison se fait exactement à l'inverse du passage en maladie, comme un interrupteur qui était sur « on » et qui passe sur « off ».


Pour y parvenir, il est essentiel de trouver avec certitude quels sont les évènements à l'origine de la maladie et de prendre conscience du poids réel du drame qui était enfoui dans l'inconscient. Exprimer ce qui n'a pas pu l'être, décharger le contenu émotionnel.


Cette étape est la clé de la guérison.


Ensuite, il faut solutionner les conflits périphériques qui seraient actifs et qui empêchent la guérison, ceux qui sont verrouillants.


Lorsqu'il s'agit de drames anciens, familiaux, qui n'appartiennent pas au patient, il suffit souvent de prendre conscience du lien existant entre ce drame ancien et la situation actuelle. Cependant, pour les conflits qui nous appartiennent, parfois la prise de conscience ne suffit pas et un travail plus approfondi sera nécessaire. La guérison passera par des actes, réels ou symboliques, qui solutionneront les conflits encore actifs. On guérit en changeant, en devenant différent au moins sur un point.



La résolution des conflits biologiques


Faire face à des deuils est une constante de la vie. Il y a les grands deuils, ceux qui sont douloureux au plus haut point, comme la perte d'un être cher. Mais il y a aussi des petits deuils qui se présentent dans notre quotidien, des moments où nous ne sommes pas en mesure de prendre notre place, des conflits, des échecs, des frustrations...


On pourrait les nommer "dépassements".




Conclusion


Avec cette hypothèse, la manifestation d'une maladie dans notre corps est un indicateur que nous n'avons pas encore effectué le dépassement nécessaire. Si nous avions résolu le conflit, la maladie n'aurait pas eu l'occasion d'affecter notre corps. Il est donc essentiel d'apaiser l'événement traumatique et de dépasser ce qui nous empêche de répondre aux besoins de notre corps.


Le travail consistera à mobiliser les ressources intérieures nécessaires pour réaliser le dépassement et résoudre le conflit émotionnel. En faisant ainsi, la situation conflictuelle sera résolue et ne se représentera plus, permettant ainsi une évolution positive.


En somme, il est important de prendre en compte l'aspect émotionnel dans le processus de guérison, en plus de traiter les symptômes physiques.




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