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L'histoire en souffrance


Si l'on parvient à dépasser la vision chaotique de la société sur la maladie, il est possible de voir celle-ci comme une opportunité de changer. Mais pour accéder à cette nouvelle perspective, il au préalable nécessaire d'avoir un peu cheminé sur la mort, de l'avoir accepté comme faisant partie de la vie. Certaines maladies considérées comme graves ou mortelles peuvent nous sembler bien cruelles et amener cette vision de la maladie trop tôt n'est généralement pas entendable.


Les hypothèses que je soutiens sur ce blog ne sont pas à prendre à la légère et l’enthousiasme désinvolte que l'on rencontre souvent dans le développement personnel, n'a pas sa place dans l'univers de la maladie.


De l’enthousiasme oui mais mesuré.


De l'espoir oui mais pragmatique.


Et ce pour une raison bien précise: si la théorie peut sembler séduisante, en pratique c'est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. Des personnes sont même mortes d'avoir cru aveuglément qu'elles pouvaient guérir de leurs symptômes. Il existe en effet des fonctionnements complexes qui peuvent empêcher la guérison et nous ne pouvons pas savoir à l'avance si ils sont actifs chez nous ou pas.


L'hypothèse d'un lien entre émotion, psychisme et organe nous invite à prendre en compte la complexité de l'être humain. Nous ne pouvons nous engager sur ce chemin du travail sur soi que si nous en mesurons les risques réels. C'est pour cette raison que "l'on ne doit pas" écarter les médecins d'une approche de santé holistique.


Et considérer la médecine allopathique et les médecins comme un problème n'est pas sérieux.


Une vision non conflictuelle de la santé, nous amène à considérer l'ensemble des disciplines et du personnel de santé comme nécessaire au travail de changement imposé par la maladie. Une vision mesurée et non dogmatique, une vision mature, pragmatique et pourtant ouverte à des compréhensions nouvelles.



Une histoire en souffrance


Je n'ai pas mal au dos, aux intestins, aux dents, à l'estomac, etc. J'ai mal à mon histoire !

Le symptôme est la manifestation d'une histoire en souffrance du passé, que la situation actuelle réveille. La mémoire d'un traumatisme émotionnel plus ou moins intense réveillée par un mot, une intonation de voix, un regard, une odeur, une information.


Un traumatisme qui est la plupart du temps oublié, totalement ou partiellement, et dont les seules traces visibles sont en général des croyances sur soi et sur le monde très limitantes, des aversions, des comportements d'évitement. Ou au contraire des luttes en tous genres, dirigées précisément sur certains aspects présents dans le traumatisme d'origine. Et nous pouvons même inclure dans cette liste la création artistique ou l’œuvre d'une vie.


Cette histoire en souffrance s'exprime de différentes manières et tant que nous avons suffisamment de liberté de mouvement, les moyens d'entreprendre ou de lutter, il n'y a aucune raison de déclencher un symptôme. Mais lorsque l'inhibition est forte, alors la probabilité de voir se déclencher une maladie augmente.


Ceci est évidement une vision simplifiée de la maladie et ne reflète pas tous les fonctionnements. Il y en a d'autres ! Comme par exemple les maladies infantiles, les transmissions transgénérationnelles, etc..


Le symptôme concerne une fonction biologique précise


Ce qui qui est frappant lorsqu'on observe une maladie, c'est qu'elle ne touche dans l'immense majorité des cas, qu'un seul tissu, qu'un seul groupe de cellules. Elle ne s'étend pas aux tissus voisins. A part dans certains cas comme le cancer, ou certaines maladies chroniques. Mais même ici il est compliqué de faire une généralisation.


Et une maladie qui touche un groupe de cellule précis, ne peut en aucun cas être du hasard. Il y a une intelligence organisationnelle.


- Sinon pourquoi cette zone et pas une autre ? Pourquoi ce tissu et pas un autre ?


Ces questions il faudra un jour que la médecine et les chercheurs se les pose sérieusement.



Le psychisme interprète une situation


Si un groupe de cellules précis est touché, c'est qu'une fonction biologique précise est en souffrance. Et pas une autre..


- Mais qu'est ce qui fait qu'une fonction biologique est mise à mal ?


Il y a certaines évidences qui sont d'ordre réel. C'est à dire qu'elles sont causées par un interaction avec l'environnement. Trop de soleil, trop de nourriture, trop de produits toxiques, des agressions en tous genres. Ou au contraire un manque de nourriture, un manque d'eau, de soleil, de contact, des carences en tous genres.


Tout ceci est évident ! Et d'ailleurs c'est en général la première chose que nous faisons lorsque nous sommes malades, nous cherchons la cause extérieure.


Et maintenant ça va se compliquer un peu.


Il ne vous a pas échappé que nous sommes des êtres complexes et que nous avons une vie psychologique et émotionnelle intense. Et bien c'est cette activité cérébrale et émotionnelle qui va être la plus importante cause de déclenchement de maladies. Si vous vous intéressez à l'humain et à sa psychologie, vous savez que nous interprétons en permanence les informations que nous recevons, et ce, de manière totalement inconsciente. Cela se fait sans aucune intention de nôtre part.


Et bien lorsque nous rencontrons des informations qui vont réveiller un traumatisme (et cela nous arrive de nombreuses fois par jour), il est possible de déclencher un symptôme précis lié au besoin non satisfait d'un organe au moment de ce traumatisme.


C'est la cause la imaginaire ou virtuelle.


Pour faire simple, c'est comme nous vivions un manque réel, une agression réelle, un empoisonnement réel, etc. Nous croyons inconsciemment vivre une situation alors qu'en réalité ce n'est qu'une interprétation.


Par exemple, je crois mourir de faim parce que je manque d'argent mais en réalité ce n'est pas vrai, ou je crois que ma vie s'effondre alors qu'en réalité je ne fais face qu'à un changement de repères.


Mais l'intensité du traumatisme oublié nous pousse à croire que nous revivons une situation similaire. Et si certaines conditions sont réunies, alors l'apparition d'un symptôme est possible.


Par expérience, les causes imaginaires sont, et de loin, les plus fréquentes dans le déclenchement des symptômes.



Un accompagnement à visée curative


Les médicaments, les soins, les remèdes qui visent à éliminer le symptôme, ont la plupart du temps un effet à court terme positif (la disparition du symptôme) mais un effet à long terme négatif (le symptôme devient chronique).


Pourquoi ?


L'inflammation est le système de réparation du corps. En coupant l'inflammation on peut arrêter aussi la phase de réparation. Le résultat c'est un abonnement à vie chez votre thérapeute.


Une petite blague pour souligner l'importance de l'intention dans nôtre démarche.


Nous pouvons très bien nous contenter dans certains cas d'une visite régulière chez tel ou tel praticien et ce, afin d’atténuer ou faire provisoirement disparaître certains symptômes. Nous le faisons tous. Et parfois cette intervention pourra être définitive et c'est tant mieux. Mais dans d'autres cas, surtout ceux ou les symptômes sont plus dangereux, il va être très important d'avoir à la conscience que couper l'inflammation va nous empêcher d’accéder à la guérison définitive du symptôme. Et qu'il va nous falloir parfois endurer les douleurs avec sérénité. Je dis parfois parce que cela dépend de l'intensité émotionnelle accumulée entre deux apparitions du symptôme.


Le travail psycho-émotionnel vise à résoudre le conflit biologique en apaisant le traumatisme, l'histoire en souffrance et en transformant les croyances liées à celui-ci. Et ce travail est un travail de fond qui ne peut se faire que lorsque vous nous sommes en sécurité (et les seuls à pouvoir la garantir sont les médecins) et que notre niveau de stress est suffisamment bas. Car le stress lui aussi, arrête la réparation.


Un travail qui aura plusieurs conséquences possibles:

  • Une disparition rapide du symptôme

  • Une disparition progressive du symptôme

  • Un arrêt de l'évolution du symptôme

  • Une amélioration du symptôme

  • Une modification de la relation avec le symptôme


Il existe une possibilité que le symptôme persiste malgré le soin et le travail. Dans ce cas travailler l'acceptation sera alors nécessaire. Parce que nous pouvons très bien vivre avec un symptôme.


Vous comprenez ?


On peut vivre toute une vie avec un symptôme et être heureux..


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